Les Papous ont depuis longtemps, une bien mauvaise réputation, à juste titre.
Leur nom Papous viens du Portugais qui ont été les premiers occidentaux en contacts avec eux, il veut dire "crépu" en référence a leur chevelure.
Ils sont aux antipodes de l'Europe géographiquement et culturellement, installés en Nouvelle-Guinée depuis moins de 50 000 ans. Ce sont avant tout des chasseurs et des agriculteurs.
Accusés d'anthropophagie et noir de peaux, certains les confondes avec les africains, mais ils sont océaniens. La pratique occasionnelle de l'anthropophagie est liée à un rite magique d'appropriation de la force vitale de l'adversaire tué.
L'organisation sociale de ces tribus repose su l'affiliation parentale, remontant jusqu'à un ancêtre commun.
Cette civilisation est d'autant plus spectaculaire au vues de la psyché collective occidentale, que chaque mort s'accompagne d'une pratique de conservation des crânes. Ceux des ennemis dans "la maison des hommes", ceux de leur familles, dans leur propres maison, ils leur servent d'oreiller. Le crâne censé renfermer l'âme de l'être, et aide donc le Papous a prendre des bonnes décisions concernant ses affaires.
La guerre et la chasse sont partie prenante du quotidien des hommes, tandis que les femmes pratiquent l'agriculture et l'élevage de cochons. Aussi quotidiennement les hommes se regroupent dans une maison, et les jeunes hommes y entrent uniquement pour l'initiation, permettant à ceux ci de s'agréger au groupe des hommes, capables de prendre les bonnes décisions pour le bien de la communauté. Toutefois, dans une tribus qui s'appelle les Sépik, pour devenir un homme il faut sauter d'un promontoire de 20 à 30 mètres de haut, la tête la première.
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