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12 juillet 2025

Cuture : Alfred Hitchcock, le génie qui nous a appris à avoir peur

 






  Né en 1899 à Londres, Alfred Hitchcock grandit dans une famille catholique stricte. Marqué par une enfance où la peur et la culpabilité régnaient, il développe très tôt un intérêt pour le mystère et l’inattendu. Après avoir travaillé comme dessinateur de cartons pour le cinéma muet, il réalise ses premiers films dans les années 1920, posant déjà les bases d’un style unique. Son premier grand succès, The Lodger (1927), lui ouvre les portes d’Hollywood où il débarque en 1939. Là, Hitchcock enchaîne les chefs-d’œuvre : Rebecca, Fenêtre sur cour, La Mort aux trousses, Psychose, Les Oiseaux... Il transforme chaque film en expérience sensorielle, jouant avec la peur, le désir et l’angoisse. Son style, c’est avant tout un art du suspense : faire monter la tension, montrer moins pour faire imaginer plus. Il adore filmer des blondes glaciales et mystérieuses, invente le "MacGuffin" (cet objet prétexte qui lance l’intrigue) et signe presque toujours un petit caméo dans ses films, devenu un jeu pour le public.


  Hitchcock, c’est aussi un homme plein de contradictions : obsédé par le contrôle mais terrorisé par les œufs, perfectionniste jusqu’à faire refaire 70 fois une scène, et pourtant capable de tourner en dérision sa propre image. La scène de la douche de Psychose a nécessité sept jours de tournage... pour à peine 3 minutes à l’écran. Son plus grand plaisir était de manipuler le public, qu’il appelait "son cobaye préféré". Ses films sont devenus des classiques, étudiés et admirés encore aujourd’hui. On y retrouve cette atmosphère oppressante, ces cadrages millimétrés et cette capacité à transformer le quotidien en cauchemar.


  Alfred Hitchcock n’a pas seulement inventé le suspense moderne, il a changé à jamais notre façon de regarder un film. Dans l’ombre de sa silhouette ronde et de ses caméos muets, il continue encore aujourd’hui à hanter le cinéma... pour notre plus grand plaisir.



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