Réveil aux aurores, valises calées dans le coffre, playlists prêtes et un dernier regard à la Promenade des Anglais encore endormie. À 7h du matin, nous quittons Nice, direction Auxerre, première étape avant la Normandie. La route est longue, près de 700 km, mais on la savoure par petites bouchées. Au fil du trajet, on admire les paysages du sud-est qui laissent peu à peu place aux collines plus douces de la vallée du Rhône. Vers 11h, première pause sur une aire d’autoroute : on craque pour un panini jambon-fromage tout simple, accompagné d’un café brûlant. Rien de gastronomique, mais ça fait partie du charme du road trip ! On reprend la route, et on traverse le centre de la France en voyant défiler les panneaux qui font déjà rêver : Lyon, Beaune, Dijon, La Bourgogne se rapproche, et avec elle ses vignes légendaires. En fin d’après-midi, on arrive enfin à Auxerre, jolie ville traversée par l’Yonne et célèbre pour ses maisons à colombages et sa magnifique cathédrale Saint-Étienne. On profite d’un petit tour à pied dans le centre historique pour s’imprégner de l’ambiance, entre pavés, ruelles étroites et façades médiévales. Pour la nuit, on pose nos valises au Ibis Styles d’Auxerre, confortable et moderne, parfait pour recharger les batteries avant d’attaquer la Normandie dès demain.
Après un petit-déjeuner simple à l’hôtel (viennoiseries et jus de pomme), on quitte Auxerre direction Giverny, petit village devenu légendaire grâce à Claude Monet. Claude Monet est né en 1840 à Paris, mais c’est en Normandie, au Havre, qu’il passe son enfance et découvre très tôt la magie des lumières changeantes de la côte. Il se fait remarquer jeune par ses caricatures, puis se tourne vers la peinture de paysage. Giverny, c’est un écrin de verdure où le temps semble s’être figé. On visite la fameuse maison rose aux volets verts du maître de l’impressionnisme. À l’intérieur, on découvre des pièces restées intactes, un salon lumineux tapissé d'estampes japonaises, une cuisine aux faïences jaunes et bleues, et l’atelier où Monet travaillait. Mais le vrai trésor, ce sont les jardins, divisés en deux parties : le Clos Normand, foisonnant de fleurs colorées plantées avec un sens inouï de la lumière et des contrastes, et surtout le jardin d’eau, avec son célèbre pont japonais et ses nénuphars flottant à la surface de l’étang. C’est ici même que Monet a peint ses légendaires "Nymphéas", ces immenses toiles où il a capturé le reflet changeant du ciel sur l’eau, une prouesse picturale devenue un symbole universel. Monet s’installe à Giverny en 1883. Passionné de jardinage, il conçoit lui-même ses jardins comme de véritables toiles vivantes. Il fait même détourner un petit bras de l’Epte pour créer l’étang aux nénuphars, devenant ainsi à la fois peintre et architecte paysagiste. Dans ses dernières années, presque aveugle à cause d’une cataracte, il continue de peindre, comme s’il voyait le monde avec les yeux de la mémoire et du cœur. Monet entretenait une amitié profonde avec Georges Clemenceau, surnommé "le Tigre", figure majeure de la politique française et Président du Conseil pendant la Première Guerre mondiale. Tous deux partageaient une passion pour la nature, l’art et la liberté. Après la mort de Monet en 1926, c’est encore Clemenceau qui veilla à l’installation de ces gigantesques panneaux à l’Orangerie à Paris, offrant au monde ce chef-d’œuvre unique où la peinture devient immersion.
Le petit bras de l’Epte que Monet fit détourner pour créer son jardin d’eau n’est pas anodin : cette rivière, longue d’environ 112 km, a été pendant près de deux siècles une frontière historique entre deux puissances médiévales. En 911, après les invasions vikings, le roi de France Charles le Simple signe le traité de Saint-Clair-sur-Epte avec le chef viking Rollon. Ce traité accorde aux Normands la possession de la région qui deviendra le duché de Normandie, en échange de leur conversion au christianisme et de la protection contre d’autres invasions. Dès lors, l’Epte devient la frontière naturelle entre le royaume de France (à l’est) et le duché de Normandie (à l’ouest) Cette frontière, tracée il y a plus de mille ans, a marqué l’histoire de France et de la Normandie, et explique pourquoi la vallée de l’Epte est si riche en châteaux forts, abbayes et fortifications. A midi, œufs en meurette, nappés d’une sauce au vin rouge parfumée, servis avec du pain croustillant. Après cette immersion artistique, on reprend la route vers la côte normande. Les paysages changent encore : vergers, prairies et colombages annoncent déjà la Normandie. En fin de journée, arrivée à Honfleur, perle du Calvados. On s’installe au Best Western Eden Spa, élégant et moderne, parfait pour rayonner dans la région les jours suivants. Pour le dîner, on mise sur la fraîcheur, filet de daurade simplement grillé, accompagné d’un petit écrasé de pommes de terre et d’un verre de cidre brut local. Nuit...
Jour 3, aujourd’hui, changement d’ambiance : cap sur l’Histoire, celle gravée dans les falaises et les plages du Débarquement du 6 juin 1944. Départ matinal depuis Honfleur. Premier arrêt à Longues-sur-Mer, où se trouve l’une des rares batteries côtières allemandes encore intactes. Construite en 1944, cette batterie abritait quatre canons de 150 mm, capables de tirer à plus de 20 km. En marchant entre les bunkers de béton et les herbes folles, on imagine le fracas des bombardements et l’incroyable résistance de ces pièces d’artillerie, dont certaines tirèrent encore le matin du Débarquement malgré les frappes aériennes alliées. Puis direction Arromanches-les-Bains, petit port devenu légendaire grâce au port artificiel Mulberry construit par les Alliés. Ce port flottant permit de débarquer plus de 2,5 millions d’hommes et 4 millions de tonnes de matériel en quelques mois. Aujourd’hui, on peut encore voir au large les silhouettes sombres des caissons Phoenix, derniers témoins de cet exploit d’ingénierie militaire. Déjeuner dans un petit restaurant, Moules de Barfleur à la crème, et tarte normande aux pommes. L’après-midi, cap sur Omaha Beach, surnommée "Bloody Omaha" tant les combats y furent meurtriers. Sur cette immense plage de sable blond, on imagine les milliers de soldats américains sous le feu des mitrailleuses et des mortiers allemands. En début d’après-midi, nous arrivons au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, sans doute l’un des lieux de mémoire les plus émouvants de Normandie. Situé sur une falaise qui domine Omaha Beach, ce cimetière s’étend sur plus de 70 hectares de pelouse impeccablement entretenue. Dès l’entrée, le silence s’impose, presque naturellement, comme si la brise venue de la Manche chuchotait le souvenir des milliers de jeunes hommes tombés ici pour libérer l’Europe. Au cœur de cet alignement parfait de plus de 9 000 croix blanches et étoiles de David, on ressent une émotion difficile à décrire, c’est à la fois un lieu de recueillement, d’admiration et de profonde tristesse. Chaque pierre porte le nom d’un soldat américain, parfois l’inscription "Known but to God" pour ceux dont on n’a jamais pu identifier l’identité. On marche lentement entre les rangées, sous un ciel souvent changeant, où la lumière joue avec les ombres, donnant au lieu une atmosphère presque irréelle. Non loin, la chapelle commémorative rend hommage aux soldats disparus, tandis qu’un mémorial en forme de demi-cercle, orné de cartes et de fresques, rappelle les grandes phases du Débarquement et de la bataille de Normandie. Depuis le cimetière, la vue porte jusqu’à Omaha Beach, où les vagues viennent mourir inlassablement sur le sable. C’est ici, le 6 juin 1944, que des milliers de soldats ont donné leur vie, souvent à peine sortis de l’adolescence, pour libérer un continent qu’ils ne connaissaient pas. Ce lieu est bien plus qu’un cimetière, c’est un sanctuaire, un témoignage éternel du courage, du sacrifice et de la liberté. En repartant, on ne peut qu’être saisi par l’ampleur du prix payé, et la nécessité de transmettre cette mémoire aux générations futures. Dernière étape de la journée : La Pointe du Hoc. Ici, un commando de rangers escalada ces falaises abruptes sous le feu ennemi pour neutraliser une batterie allemande. Le paysage porte encore les traces des bombardements : cratères géants, bunkers éventrés, tout témoigne de la violence des combats. En fin d’après-midi, retour à notre hôtel à Honfleur, les images de la journée encore en tête. Dîner du soir : soupe de poissons de la Manche et sa rouille, fromage, on termine le repas sur une note douce et réconfortante avec un riz au lait à la normande. Ce dessert simple, mais gourmand, était autrefois un plat populaire dans les fermes normandes, préparé avec du lait frais des vaches locales, riche et onctueux. Repos, Nuit
Après un réveil tranquille à Honfleur, on démarre la journée par une visite guidée du charmant port. Honfleur, avec ses ruelles pavées et ses maisons à colombages, a inspiré de nombreux peintres impressionnistes comme Monet et Boudin. On flâne le long du Vieux Bassin, on admire les voiliers colorés, et on découvre l’histoire maritime riche de la ville, des corsaires aux peintres en passant par les explorateurs. À midi, déjeuner une cidrerie traditionnelle pour un déjeuner typiquement normand. On se régale d’une bonne galette complète : jambon, fromage et œuf, accompagnée d’un verre de cidre brut local, pétillant et frais. La galette, faite avec de la farine de sarrasin, est la star des tables normandes, simple, rustique et délicieuse. L’après-midi, on prend la route vers Étretat, en passant par le célèbre Pont de Normandie, imposant et élégant, qui enjambe l’estuaire de la Seine sur près de 2 km. De l’autre côté, on découvre les célèbres falaises d’Étretat, dont les arches naturelles sculptées par la mer et le vent fascinent depuis des siècles. On marche le long des sentiers côtiers, s’arrêtant aux points de vue pour admirer la Manneporte, l’Aiguille et la Falaise d’Amont. En poursuivant notre route, on traverse le Pont de Tancarville, autre prouesse architecturale, puis on emprunte la Route panoramique des Chaumières Normandes, un circuit charmant bordé de maisons à colombages et de paysages bucoliques, parfait pour s’imprégner de l’atmosphère traditionnelle normande. On fait une halte au Marais Vernier, réserve naturelle connue pour ses vastes prairies, ses oiseaux et son calme apaisant, une vraie bouffée d’air frais. En fin de journée, retour à notre hôtel à Honfleur, le cœur rempli de souvenirs et les yeux pleins de paysages grandioses. Diner de poulet à la Normande, camembert rôti au four, servi avec une tranche de pain croustillant, tarte normande aux pommes et au Calvados. Repos, nuit...
Réveil matinal sous la brume normande, encore enveloppés par la douceur de Honfleur. Après un petit-déjeuner léger, on prend la route direction le Pays d’Auge, l’un des plus beaux coins de Normandie, réputé pour ses vergers, ses villages de carte postale et ses manoirs à colombages. Notre première halte est Beuvron-en-Auge, classé parmi les "Plus Beaux Villages de France". Les ruelles pavées sont bordées de maisons à colombages parfaitement conservées, certaines datant du XVIIe siècle. On y respire un air d’authenticité, entre boutiques d’artisanat, antiquaires et petites crêperies où flotte l’odeur du caramel beurre salé. On reprend la route à travers les vallons et les pommiers en fleurs jusqu’à Lisieux. C’est ici que se dresse l’imposante basilique Sainte-Thérèse, construite au XXe siècle et dédiée à Sainte Thérèse de Lisieux, l’une des saintes les plus vénérées au monde. Avec ses dômes et ses mosaïques étincelantes, la basilique peut accueillir plus de 4 000 personnes. À l’intérieur, le regard est attiré par les fresques dorées, les vitraux colorés retraçant la vie de Thérèse et le chœur majestueux où s’élève une atmosphère de recueillement. À midi, pause gourmande dans une petite auberge du centre de Lisieux. Au menu : andouille de Vire grillée, servie avec une salade de pommes et noix, et île flottante en dessert. Après ce repas généreux, on quitte Lisieux et on met le cap sur la Côte Fleurie, célèbre pour ses stations balnéaires élégantes et son charme Belle Époque. Premier arrêt : Trouville-sur-Mer. Surnommée "la Reine des plages", Trouville séduit par son front de mer, ses villas colorées et surtout son incroyable casino, véritable bijou architectural des années 1910, où dorures et vitraux Art déco racontent le faste d’une époque révolue. On flâne sur la plage, les pieds presque dans l’eau, en écoutant le bruit des vagues qui viennent lécher les planches. Juste à côté, Deauville, icône du chic à la française. Connue pour ses planches longeant la plage, ses parasols colorés et son festival du cinéma américain, Deauville est aussi un haut lieu des courses hippiques et du shopping de luxe. On s’amuse à chercher les noms des stars inscrits sur les cabines de plage et on admire les hôtels mythiques comme le Normandy. Puis, cap sur Cabourg, avec son grand hôtel, ses jardins et sa promenade romantique face à la mer. C’est ici que Marcel Proust aimait séjourner, trouvant l’inspiration pour ses écrits dans l’atmosphère élégante et un brin mélancolique de la station balnéaire. On profite d’une petite marche sur la plage, où la lumière du soir dore les vagues et les façades Belle Époque. La journée touche à sa fin ; il est temps de reprendre la route pour retourner à Honfleur... Un peu fourbus, les jambes lourdes, fatigués mais heureux, les mirettes pleines de souvenirs. Au dîner, escalope de veau à la crème et aux champignons, servie avec des pommes de terre sautées puis verrine aux fruits rouges.
Jour 6... Ce matin, après un petit-déjeuner simple et gourmand à l’hôtel, nous quittons Honfleur en direction d’un lieu où la Normandie se respire, se goûte et se déguste : le Château du Breuil, distillerie emblématique du Calvados, nichée au cœur du Pays d’Auge. L’imposant château du XVIe siècle, tout en briques roses et colombages, raconte à lui seul une part du patrimoine normand. À l’intérieur, nous suivons les étapes de fabrication du cidre et du Calvados, depuis les vergers jusqu’aux impressionnants alambics en cuivre. L’odeur sucrée et légèrement boisée flotte dans l’air, promesse de saveurs puissantes et fruitées. La visite se termine par une dégustation : cidre brut, pommeau et bien sûr un verre de vieux Calvados, rond et chaleureux, qui réchauffe la gorge et révèle toute la richesse des pommes normandes. Huit heures du matin, après cette parenthèse gourmande, cap sur la capitale historique de la Normandie : Rouen. Dès notre arrivée, Rouen nous surprend par la richesse de son patrimoine et son atmosphère vibrante. Traversée par la Seine, la ville porte fièrement son surnom donné par Victor Hugo : « la ville aux cent clochers », en hommage à ses innombrables églises gothiques. Le cœur bat plus fort en découvrant l’impressionnante cathédrale Notre-Dame de Rouen. Sa flèche culmine à 151 mètres, ce qui en fit, un temps, l’édifice le plus haut du monde. Sa façade flamboyante a inspiré Claude Monet, qui en réalisa une série célèbre sous toutes les lumières du jour. À l’intérieur, les jeux d’ombres et de lumières créent une atmosphère solennelle, presque magique. Un peu plus loin, la grosse horloge attire les regards : ce chef-d’œuvre de la Renaissance, avec son cadran doré et son mécanisme du XIVe siècle, domine la rue piétonne éponyme. Au détour des ruelles pavées, on découvre des maisons à colombages colorées, certaines datant du Moyen Âge, qui donnent à Rouen un cachet unique et vivant. Impossible d’évoquer Rouen sans penser à Jeanne d’Arc. Capturée, jugée pour hérésie et brûlée vive sur la place du Vieux-Marché en 1431, elle est aujourd’hui honorée par l’église Sainte-Jeanne-d’Arc, construction moderne aux formes audacieuses rappelant les flammes du bûcher. Une plaque au sol marque l’emplacement exact du supplice, sobre et bouleversant. Rouen, c’est aussi une ville d’artistes et d’écrivains : Gustave Flaubert, natif de la ville, y trouva l’inspiration pour « Madame Bovary ». Pierre Corneille, le dramaturge du Grand Siècle, y est également né. L’âme de la ville est faite de contrastes : gothique et contemporaine, pieuse et commerçante, studieuse et animée. Les quais de Seine, réaménagés, sont devenus un lieu de promenade très apprécié, avec leurs terrasses, péniches et œuvres d’art contemporaines. Le soir venu, la cathédrale s’illumine d’un spectacle de sons et lumières, projetant sur ses pierres des images racontant l’histoire de Rouen, de Jeanne d’Arc aux impressionnistes. Rouen a su préserver son passé tout en devenant une ville dynamique et moderne, où l’histoire se mêle à la vie quotidienne, entre boutiques tendance, marchés animés et brasseries chaleureuses... Déjeuner au charmant restaurant Guillaume, terrine de champignons et filet de sole meunière, simple et raffiné. Après ce repas, il est temps de reprendre la route : cap vers Auxerre, pour préparer doucement le retour vers le Sud. En début de soirée, arrivée au Ibis Styles d’Auxerre, confortable et familier. On s’y installe pour la nuit, nostalgiques à l’idée que le voyage touche à sa fin. Dîner de bœuf bourguignon tendre et parfumé avec écrasé de pomme de terre, tarte aux myrtilles. Après ce repas, la nuit tombe doucement sur Auxerre, on ferme les yeux, déjà bercés par les souvenirs des falaises, des cathédrales et des pommes normandes.
Dernier jour, après un petit-déjeuner simple, on boucle les valises une dernière fois. il y a un parfum particulier : celui du retour, teinté d’un peu de fatigue et surtout de magnifiques souvenirs encore chauds. Ce voyage de sept jours aura été une parenthèse intense, entre mémoire et beauté, patrimoine et gastronomie, où chaque étape a dévoilé un visage unique de la Normandie. Ce voyage en Normandie, c’était bien plus qu’un simple itinéraire tracé sur une carte. C’était une traversée des paysages et des siècles, où chaque route, chaque pierre et chaque vague semblait murmurer une histoire oubliée. Des falaises d’Étretat aux plages du Débarquement, des ruelles médiévales de Rouen aux vergers silencieux du Pays d’Auge, nous avons touché du doigt la mémoire d’un peuple, sa fierté, ses drames et sa beauté fragile. Nous avons goûté ses saveurs, écouté ses clochers, marché là où des vies ont basculé pour offrir aux générations futures un monde libre. Sur le chemin du retour, un parfum d’iode et de pommes nous collait encore à la peau, comme une promesse de revenir. Et au-delà des kilomètres parcourus, c’est peut-être cela le plus beau : avoir appris que les voyages ne se mesurent pas seulement en distance, mais en souvenirs gravés, en émotions partagées et en silences qui en disent long.
Car la Normandie, plus qu’une destination, restera une rencontre.
Une rencontre avec l’Histoire, avec la nature, et peut-être aussi un peu avec nous-mêmes
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