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6 juillet 2011

Anthropologie : Gitans, Tsiganes, et cætera, qui sont-ils ?









D'où viennent ils ? Qui sont-ils ? Les questions ont occupés les esprits de bon nombres d’observateurs pendant des siècles. 



  On les a dits originaires de Palestine, les identifiant comme étant issus d’une des tribus d’Israël. Certains ont affirmé qu’ils venaient d’Éthiopie, d’autres d’Égypte, où, jurait-on, ils avaient construit les pyramides aux temps pharaoniques. 

  Non, ce sont les survivants de l’Atlantide, rétorquaient les plus allumés. 

  Grâce à la langue, on dénombre au moins une quinzaine de langues tsiganes, on a trouvé au moins une partie de la solution à la fin du XVIIIe siècle. La langue rom est de famille indo-européenne, héritière du sanscrit et proche des idiomes parlés en Inde. C’est donc dans cette région que le peuple rom s’est constitué.

  Quant à savoir s’il a préexisté avant son grand départ pour l’Occident ou s’il s’est formé à cette occasion, personne ne peut le dire.
 
  On trouve des similitudes entres les Roms et les Gadolia Lohars, nomades forgerons du Rajasthan ( Nord-Ouest de l'Inde ) qui se déplacent à bord de chars à bœufs dans toute l’Inde du Nord. 

  On ne saurait non plus guère expliquer avec certitude pourquoi les Roms ont pris la route voilà près d’un millénaire. Pour information : le nom « Roma » viendrait selon certains de Rama, un héros légendaire indien dont le destin fut de s’exiler. 

  Les métiers : ils sont souvent en rapport avec la chose militaire, occupation qui fut importante aux premiers temps de la présence rom en Europe, selon les chroniqueurs du passé. Organisés en compagnies, des Roms se sont illustré sur tous les champs de bataille pendant environ deux siècles au cours des conflits européo-ottomans, des guerres de religion entre catholiques et protestants, au service de tel ou tel prince… Bref, ceux-là étaient des sortes de mercenaires. 

  Parmi les occupations civiles, le dressage et le commerce des chevaux ont été importants dans la vie sociale et économique des Roms, notamment dans les Balkans occupés par les Ottomans. De ce côté du monde, certains restèrent attachés à de grandes familles en tant que domestiques. La métallurgie est aussi une activité tenant une place considérable chez les Roms. Par exemple, beaucoup furent forgerons, chaudronniers, maréchaux-ferrants, professions pouvant se pratiquer aisément lorsqu’on est nomade.

  Sédentarisés, certains se sont spécialisé dans la récolte et le traitement de la ferraille. Il y eut aussi des colporteurs, des orpailleurs, des rempailleurs de chaises, des vanniers, des ouvriers agricoles saisonniers. Mais, à la différence de beaucoup de peuples voyageurs, les Roms n’ont jamais été ni bergers, ni conquérants. 

  Qui sont les diseuses de bonne aventure, très recherchées lors des foires ou même sur le bord d’une simple route, si ce n’est des artistes du beau langage, et souvent fines psychologues ? Elles vous touchaient la main et regardaient droit dans vos yeux pour y lire ce qu’elles devaient raconter. Les praticiennes de la divination par les cartes de tarot. Autant de pratiques condamnées par les Églises catholiques et protestantes. 

  On compta également de nombreux lutteurs et montreurs d’ours ou de singes chez les gens du voyage. L’art du cirque est né en grande partie en milieu rom, chez les sinti d’Italie. En France, on connaît bien les familles Bouglione et Zavatta. Nombre de Roms sont également devenus forains. 

  Le spectacle : dans tous les sens du terme, il a été et reste une activité très visible. Le "jazz manouche" est très connu, très apprécié, comme le flamenco. Les danses et musiques ont été et restent les meilleurs passeports des gipsies. On s’est souvent posé la question de savoir s’il existait une musique typique de l’entité rom. En réalité, on ne peut que constater que les artistes tsiganes ou gitans se sont en fait adaptés aux traditions des pays d’accueil. Ils ont mélangé ces dernières à d’autres, entendues ailleurs, et certainement à un vieux fonds indien conservé de génération en génération. Les genres les plus connus se sont développés là où des Roms ont se sont installés à demeure. L’association danse-rythme-musique est essentielle. Que l’on songe simplement au flamenco. 

  Il n’est pas de musique rom sans partage, sans que l’assistance ne se fasse d’une manière ou d’une autre participante. Les contrastes sont saisissants : lenteur , rapidité, douceur , fureur. Les voix sont toujours éraillées et plaintives. La musique tsigane trouve son origine dans les vieilles traditions balkaniques, ottomanes, slaves et hongroises. C’est dans ce terreau mouvant qui, en certains points, changea souvent plusieurs fois d’occupants, que l’on a poussé les premières complaintes qui font aujourd’hui les délices des amateurs éclairés de musiques du monde. 

  L’engouement a commencé très tôt auprès des princes et des compositeurs (des romantiques comme Lizst aux modernes du XXe siècle tels que Bartok) qui se pâmaient d’admiration devant les nombreux virtuoses tsiganes – notamment les violonistes. Figurant parmi les premiers artistes d’un proto-show-business, les musiciens tsiganes se sont répandus dans toute l’Europe de l’Est et en Russie. Se produisant dans les cabarets, les solistes, orchestres et danseuses ont charmé des millions de spectateurs. Aujourd’hui encore, ce sont des Tsiganes qui animent les soirées des grandes villes de même que les bals, mariages et enterrements des campagnes. 

  À noter : le cousinage qui lie musiques tsiganes et klezmer, le folklore des juifs d’Europe orientale. 

  Le flamenco est apparu à la fin du XVIIIe siècle en Andalousie. Un cri modulé en lamentations d’hommes et de femmes accompagnés de guitaristes et de percussionnistes usant parfois d’un marteau et d’une enclume… Les puristes nomment cette musique canto jondo, chant profond. Elle est le fruit d’une combinaison de plusieurs traditions : celle des origines indiennes, les pratiques judéo-arabo-berbères andalouses et l’art de la romance venu du Nord de l’Espagne, notamment les villancicos. 

  C’est dans les cafés cantantes des gitanerias, quartiers gitans, que se sont fait connaître les premiers artistes du genre. Des danses presque statiques sont le complément indispensable de cette musique. Celle-ci bouleverse surtout lorsque se fait sentir le duende, cet état d’âme indéfinissable proche de la transe. Aussi, la polémique est dès le départ présente. Le flamenco en tant que spectacle rémunéré est considéré comme nul par les aficionados purs et durs. Pourtant, si le genre, longtemps mal perçu, s’est finalement imposé au plus grand nombre, ce fut grâce à des vedettes comme Carmen Amaya ou Camaron, ainsi que grâce à la reconnaissance de musiciens savants tels que Manuel de Falla. 

  La rumba gitane est souvent confondue avec le flamenco. Il s’agit d’un mélange de rythmes afro-cubains et de traditions andalouses inventé au milieu du XXe siècle dans les quartiers gitans de Madrid, Barcelone et Perpignan. 
  
  Les Gipsy Kings, groupe des années 1980, en ont été les plus dynamiques propagateurs à travers le monde. Le jazz manouche. Django Reinhardt (1910-1953) est la figure majeure de ce genre récent, éclos dans les années 1930 à Paris ( il jouait de la guitare avec deux doigts ). C’est un guitariste manouche, issu d’une famille de l’Est de la France. Il se passionne pour la musique moderne du moment, le jazz, en même temps que d’autres Roms guitaristes, tels que les frères Ferret, des gitans catalans. 

Ces adeptes du swing nord-américain rencontrent des artistes spécialisés dans le genre musette (mélange de traditions auvergnates et italiennes), comme les accordéonistes Jo Privat et Gus Viseur ou des interprètes formés à la musique classique à l’instar du violoniste Stéphane Grappelli. On voit ce que l’émergence du style jazz manouche doit au brassage des cultures à l’œuvre dans la capitale et ses faubourgs. 

  L’héritage de Django Reinhardt, est toujours très vivace. Ses descendants directs, ainsi que de nombreux manouches, authentiques ou d’adoption, perpétuent son style dans toute l’Europe du Nord. À Samois, en Seine-et-Marne, là où Django a fini sa vie et est enterré, un festival réunit chaque année en juin musiciens et admirateurs du génial guitariste. 

 Rom : Le seul nom que les Tsiganes se donnent eux-mêmes, c’est le nom de Rom (masc. sing.) qui signifie «homme» en hindi. Il emploient aussi Romni (au fém.) et Roma (au pluriel, masc. et fém.). Tous les autres termes servant à identifier les Tsiganes ont été donnés par des non-Roms.
  
  Habituellement, le terme de Rom désigne les Tsiganes d’Europe centrale. Tsigane : Du mot grec athinganos, tsigane signifie «celui qui ne veut pas toucher ni être touché». Le terme sert à désigner les Roms, indistinctement de leur pays d’accueil. 

  Gitan : À leur arrivée en Grèce au IXe siècle, les Tsiganes se sont regroupés dans le Péloponnèse au pied du mont Gype. Par la suite, les voyageurs italiens appelèrent ce lieu «la petite Égypte» et leurs habitants Egyptiano. Le même mot a donné Gitano en Espagne et au Portugal, puis Gitan en France et Gypsy en Grande-Bretagne. 

  En France, le mot gitan désigne les Tsiganes du Midi vivant près des Saintes-Maries-de-la-Mer. 

  Sinti : Le mot sinti désigne les Tsiganes des régions germanophones qui ont été déportés et exterminés en partie (85 %) par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. 

  Bohémien : Les premiers Tsiganes arrivés en France venaient de la Bohême (une région de la République tchèque actuelle), d'où ce surnom. 

  Manouche : Ce terme d’origine tsigane provient du mot mnouch et signifie «homme». On dit qu’il sert à désigner la moustache (ou bien la barbiche) que porteraient la plupart des Gitans. 

  En France, les Manouches sont généralement installés près des rives de la Loire. 

  Romanichel : Le mot est un dérivé de Romani Cel en tsigane, ce qui signifie «groupe d'hommes». En français, le mot a pris par extension le sens de «vagabond» ou «personne sans domicile fixe». 

  Gens du voyage : Cette expression est utilisée afin de ne pas désigner une catégorie spécifique de Roms présente sur le territoire français. Dans la pratique administrative, l'expression est souvent employée pour désigner les Tsiganes de France, bien qu'ils ne soient itinérants que pour environ 15 % d'entre eux, et que, parmi la population itinérante en France, ils ne soient qu'une minorité.

Anthropologie : Les Papous de Papouasie-Nouvelle-Guinée








  Les Papous ont depuis longtemps, une bien mauvaise réputation, à juste titre. 

  Leur nom Papous viens du Portugais qui ont été les premiers occidentaux en contacts avec eux, il veut dire "crépu" en référence a leur chevelure. 

  Ils sont aux antipodes de l'Europe géographiquement et culturellement, installés en Nouvelle-Guinée depuis moins de 50 000 ans. Ce sont avant tout des chasseurs et des agriculteurs. 

  Accusés d'anthropophagie et noir de peaux, certains les confondes avec les africains, mais ils sont océaniens. La pratique occasionnelle de l'anthropophagie est liée à un rite magique d'appropriation de la force vitale de l'adversaire tué. 
  
  L'organisation sociale de ces tribus repose su l'affiliation parentale, remontant jusqu'à un ancêtre commun. 

  Cette civilisation est d'autant plus spectaculaire au vues de la psyché collective occidentale, que chaque mort s'accompagne d'une pratique de conservation des crânes. Ceux des ennemis dans "la maison des hommes", ceux de leur familles, dans leur propres maison, ils leur servent d'oreiller. Le crâne censé renfermer l'âme de l'être, et aide donc le Papous a prendre des bonnes décisions concernant ses affaires. 

  La guerre et la chasse sont partie prenante du quotidien des hommes, tandis que les femmes pratiquent l'agriculture et l'élevage de cochons. Aussi quotidiennement les hommes se regroupent dans une maison, et les jeunes hommes y entrent uniquement pour l'initiation, permettant à ceux ci de s'agréger au groupe des hommes, capables de prendre les bonnes décisions pour le bien de la communauté. Toutefois, dans une tribus qui s'appelle les Sépik, pour devenir un homme il faut sauter d'un promontoire de 20 à 30 mètres de haut, la tête la première.

Culture : La Suisse, le pays des montres










  Les plus grandes marques et les meilleurs horlogers sont suisses. 

  Comment cela se fait il ? 

  Pour répondre à la question il faut remonter a l'époque des réformes religieuses et des guerres de religion, au XVIe siècle. Le père fondateur du protestantisme est Martin Luther, un allemand, sa réforme explosa dans le monde germanique, et un peux partout en Europe.

  En France le philosophe et théologien Jean Calvin, particulièrement sensible au message de Luther, se voulu encore plus strict sur la pratique du protestantisme. Menacé de mort dans sa Picardie natale il s'enfuit à Genève, de là il expérimenta sa propre thèse tel un gourou il se mit en tête de créer un nouveaux mode de vie, plus strict et plus sévère que celui de ses coreligionnaires. Il fut très vite banni de la ville, alors il partit vivre ailleurs, en Suisse. 

  Pendant des années il tombe dans l'oublie jusqu'à ce que le protestantisme touche la Suisse, Genève le rappel aussitôt. Il y joua un rôle politico-religieux très important. 

  Le rapport avec les montres est le suivant : Calvin a tout de suite fais bannir le port des objets ostentatoires, en somme, les bijoux. Les orfèvres et les joailliers n'ont eut d'autres choix que de se recycler dans l'horlogerie, et c'est ainsi qu'au XVIe siècle l'industrie de la montre fut créé. 

  Pour la montre-bracelet on l'a doit a Louis Cartier et un de ses amis aviateur, en 1904, qui lui dit que ce n'était pas pratique du tout de regarder sa montre et de piloter en même temps, c'est ainsi que naquis la Swatch ( abréviation de Swiss Watch ).

Animaux : La survie des animaux à sang froid









  On sait depuis longtemps que les batraciens sont capables de vivre pendant plusieurs mois, voire des années, dans de la vase, en hibernation. 

  Ce que l'on ne sait pas, c'est comment certains de ces animaux, prisonniers dans des blocs de pierre de l'ère secondaire, ont pu survivre aussi longtemps ! 

  Ambroise Paré, médecin de Henri III de France, a rapporté dans son "Registre annuel de 1561, " : "J'étais dans mon château, près de Meudon, et j'avais demandé à un cantonnier de me casser quelques pierres. Au milieu de l'une d'elles, il trouva un énorme crapaud, plein de vie, et sans que la moindre ouverture capable de lui laisser le passage soit visible. L'ouvrier me dit que ce n'était pas la première fois qu'il découvrait un crapaud, ou de telles autres bestioles, à l'intérieur d'énormes blocs de pierres." Le "Registre annuel" rapporte également que des ouvriers de Toulon, en cassant des pierres destinées au pavage du port, auraient découvert à l'intérieur des coquillages "au goût délicieux". 

  En 1818, lors d'une conférence donnée au "Caïus College" de Cambridge, le Dr Edward D. Clarke, géologue, rapporta son étrange découverte alors qu'il recherchait des fossiles dans une carrière de craie du crétacé. A plus de 80 mètres de profondeur, ils trouvèrent un banc d'oursins et de tritons fossilisés. Trois de ces tritons semblaient en parfait état de conservation. Il les dégagea précautionneusement et les plaça sur une feuille de papier au soleil. A sa plus grande stupéfaction, ils commencèrent à s'animer. Deux d'entre eux périrent peu de temps après mais le troisième semblait si vigoureux que le Dr Clarke le mis dans une mare et ce dernier parvint à s'échapper. Le Dr Clarke déclara que non seulement ces tritons ne ressemblaient à aucun autres connus dans la région mais qu'ils étaient d'une espèce éteinte et auparavant inconnue. 

  En 1821, un tailleur de pierre travaillait un gros bloc de pierre retiré de 6 mètres de profondeur quand il trouva un lézard emprisonné dans la roche. Il était enroulé sur lui-même dans une cavité moulée exactement à sa forme. Il mesurait environs 3 centimètres de long, d'une couleur jaune-marron, une tête ronde avec des yeux extrêmement brillants. Il était apparemment mort, mais après avoir été exposé pendant 5 minutes à l'air libre, il montra des signes de vie et s'enfuit rapidement. 

  En 1835, des ouvriers qui dégageaient des blocs de grès rouge d'une profondeur de plus d'un mètre en brisèrent un contenant un crapaud vivant. L'amphibien, de taille inférieure à la moyenne, était de couleur brune et devint noir au bout de quelques minutes. Le batracien fut replacé dans sa gangue rocheuse mais périt quatre jours plus tard. 

  En 1852, à Pastwick, Derby, en Angleterre, un crapaud vivant fut libéré d'une cavité près du centre d'un rocher par des ouvriers qui creusaient pour extraire du minerai. Les ouvriers étaient tombé sur un gros rocher qu'ils durent briser pour le remonter d'une profondeur de 4 mètres. La cavité dans laquelle se trouvait le crapaud faisait près de 15 centimètre de diamètre, beaucoup plus grande que l'animal et était tapissée de cristaux sans doute du carbonate de calcium. Le crapaud mourut peu de temps après son exposition à l'air libre. 

  En 1862, un français, Alexandre Seguin a tenté une expérience intéressante. Il a emprisonné vingt crapauds dans du plâtre puis les a enterrés. Douze ans plus tard, quatre d'entre eux étaient encore en vie. Avant lui, le naturaliste français Hérissant avait réussi la même expérience en 1771-1774. Plus tard, Buckland, un anglais farouchement opposé à la réalité du phénomène avait échoué en 1825-1826. 

  En avril 1865, près de Hartlepool en Angleterre, des terrassiers découvrent un crapaud vivant à l'intérieur d'un bloc de calcaire magnésien. La cavité semble moulée sur l'animal dont les yeux sont étonnement brillants. Le batracien vivant est conservé par M. S. Horner, président de la Société d'Histoire Naturelle qui après un examen minutieux, constate que sa bouche est obturée et ses coassements sortent par ses narines, de plus ses pattes arrières sont beaucoup plus longues que celles des espèces locales. Selon les témoins, "ce crapaud était complètement décoloré et aussi pâle que la roche qui l'entourait. Cependant il prit rapidement une teinte olivâtre". Le géologue Robert Taylor a estimé que le bloc dans lequel l'amphibien a été trouvé date de 200 millions d'années. 

  Un article du "Scientific American" relate la découverte d'un crapaud prisonnier, exactement imbriqué dans un bloc de minerai d'argent par le mineur Moses Gaines. L'animal vivant, dodu, mesurait environ 8 centimètres et ses yeux étaient anormalement grands. 

  En 1958, quatre ouvriers d'une mine d'uranium de l'Utah qui dégageaient une veine de minerai enfouie sous le grès tombèrent sur un arbre pétrifié qu'ils durent faire exploser. Le tronc éclaté laisse alors apparaître une petite niche à l'intérieur de laquelle se trouve une minuscule grenouille brunâtre vivante. Elle se différencie des grenouilles modernes par le fait que ses pattes au lieu d'être palmées sont terminées par des ventouses. La cavité a la forme de la grenouille mais d'une taille supérieure d'environ un tiers, laissant penser que la grenouille aurait rétréci. L'animal meurt le lendemain. 

  En 1960, au fond d'une fosse, parmi des os de mammouth et de tigres à dents de sabre, des boules d'argile dures comme du roc renfermaient des grenouilles, certaines mortes d'autres vivantes, sans pigmentations et certaines si transparentes que l'on pouvait voir leur cœur battre. Leurs bouches étaient scellées, certaines ont explosé sans doute à cause d'une exposition trop soudaine. Les scientifiques du Smithonian Institute les ont datées de la même époque que les mammouths mais n'ont pas fourni d'explications sur la survie de certaines de ces grenouilles. 

  Le mystère reste entier... Comment ces animaux auraient-ils pu survivre aussi longtemps, sans air, ni eau, ni nourriture ? 

  Comment ces animaux auraient-ils pu résister aux énormes pressions et températures subies par les couches géologiques dans lesquelles ils ont été retrouvés ? 

  Plusieurs explications ont été avancées mais aucune n'est vraiment convaincante. 

  Peut-être que l'une des clés du mystère passe par l'étude des nombreux cas où l'on a retrouvé des batraciens emprisonnés dans des arbres. 

  Si tous ces récits sont authentiques ils rendent alors crédible un fait encore plus extraordinaire qui s'est déroulé en 1856. Près de Saint-Dizier, alors qu'ils travaillaient au percement d'un tunnel ferroviaire, dans la couche calcaire jurassique, des ouvriers en brisant un gros rocher virent une forme monstrueuse émerger de son cœur. L'animal faisait 3 mètres d'envergure avec une tête hideuse, des dents pointues, ses quatre longues pattes réunies par une membrane se terminaient par des griffes et sa peau noire, huileuse avait la consistance du cuir. L'animal essaie de s'envoler, pousse un cri rauque et s'écroule mort. Le cadavre sera présenté à un naturaliste qui l'identifiera comme étant un reptile volant de l'ère secondaire, un Ptérodactyle ! Malheureusement, ce fossile vivant a disparu et il ne reste que les coupures de journaux de l'époque pour "accréditer" cette histoire.

En conclusion, vous en pensez quoi ? Canulars ou réalité scientifique ?