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12 février 2013

Islande !

Un voyage en Islande, terre des extrêmes et des contrastes, à la limite du cercle polaire, est l’occasion d’une fabuleuse leçon de géologie. Volcans, glaciers, champs de lave, zones géothermiques, plages de sable noir composent des paysages sauvages qui, selon le temps et l’éclairage, évoquent le début ou la fin du monde. Sols craquelés, soulevés, fumants, bouleversés, laissant apparaître par endroits les entrailles de la terre, l’Islande était considérée autrefois comme la porte des Enfers.
Et pourtant, quelque 320 000 habitants vivent sur cette île, la deuxième d’Europe, dans de paisibles villages côtiers, fiers d’être ancrés à une île dont la découverte ne laisse jamais indifférent. Car, à l’image de son relief et de ses couleurs tranchées et crues, l’Islande ne peut inspirer que des sentiments entiers.
Vous userez jusqu’à la corde votre dictionnaire de superlatifs : il n’est pas 10 km que l’on fait sans s’émerveiller de la splendeur des paysages. En un mot, l’Islande est une destination unique (et l’on pèse nos mots) pour le routard amoureux de nature et de solitude.



Musique : Noir Desir - Gagnant Perdants






  Lorsque Bertrand Cantat était en prison en Lituanie pour le meurtre de Marie Trintignant, il eut un droit de sortie de quelques jours. Ce fut au moment des élections, et du duel final Sarkozy versus Royal ou Sarkozy est sortit vainqueur. Cantat est marxiste. Vous comprendrez mieux en écoutant et en lisant.

Voici les paroles :

  


Tous ces beaux jeux inventésPour passer devant les premiersPour que chacun soit écraséS'il refuse encore de plierLes dégâts, les excèsIls vont vous les faire payerLes cendres qui resterontC'est pas eux qui les ramasserontMais les esclaves et les consQui n'auront pas pas su dire non
Nous on n'veut pas être des gagnantsMais on acceptera jamais d'être des perdants
Pimprenelle et NicolasVous nous endormez comme çaLe marchand de sable est passéNous on garde un Âœil éveilléÔ la peur, ô le videÔ la victoire des avidesFaut pas bouger une oreilleToutes sortes de chiens nous surveillentPas un geste, une esquisseSinon on tourne la visNous on n'a rien à gagnerMais on ne peut plus perdre puisque c'est déjà fait
Toi qui viens de loin d'iciAvec Ta peau et Tes osOn t'a parlé du paradisOn t'a menti, tout est fauxÔ mon ami, ô mon frère, tout ce nerfPerdu pour la guerreTu vas voir tout l'amourQui traîne au fond du discoursDis, t'en veux des papiers?Dis, tu l'as vu mon palais?T'auras rien, c'est ainsiC'est pas fait pour les perdants, le paradis
Il y a la chair à canonIl y a la chair à spéculationIl y a la chair à publicitéY a tout ce que vous aimezVous et moi on le saitLe spectacle est terminéPourtant c'était presque idéalC'était loin du féodalOh maint'nant c'est foutuÇa fait joli dans ton...Fort intérieur c'est gênantDe rejoindre comme ça la cohorte des perdants
Il faut pas se faire d'illusionsMais c'est mieux debout pour l'actionEt pour nos âmes, c'est égalDieu n'est pas dans la batailleÔ messieurs les décideursDe toutes parts, de tous côtésSachez que profond dans nos cœursOn n'arrête pas le progrèsSous l'Iris, sous la peauSous les ongles et dans l'étauOn pourra toujours refuserDe devenir les premiers ou les derniers
Pas de leaders triomphantsOn s'ra jamais des gagnants ni des perdants