Le sujet type c'est une personne de plus de 65 ans ( les 65-80 ans sont les plus touchés), avec de possibles facteurs génétiques, de sexe féminin (la majorité des cas sont des femmes), ayant des antécédents médicaux, un faible niveau d'instruction, avec une alimentation déséquilibrée, isolé socialement, et très sédentaire, ne pratiquant pas d'activités physiques.
Récemment, on en a appris plus sur son développement dans le cerveau du sujet atteint par la pathologie.
Une étude sur 465 cerveaux atteints nous permet maintenant de comprendre son développement.
On sait maintenant qu'il y a quatre étapes dans l'évolution de cette maladie:
1 - La maladie touche les cellules immunitaires du cerveau, certaines cellules n'arrivent plus à éliminer certains peptides de leur milieu, formant des plaques comprimant les neurones.
2 - Les plaques progressent et les neurones produisent des protéines qui s'entassent petit à petit et ne peuvent plus s'évacuer. Début des pertes de mémoire et d'autonomie du sujet atteint
3 - Les astrocytes (responsables de l'alimentation des neurones) montre des signes de stress. La pathologie se déplace d'un neurone à l'autre. Toutes les cellules spécialisés du cerveau changent d'activités et semblent participer à la maladie.
4 - Les capacités cognitives chutent fortement car les cellules de l'affection s'attaquent aux neurones qui dépérissent en même temps que les connexions.
D'autres découvertes médicamenteuse participent à ces avancées :
- Le Lécanémab est mis au point, il cible les plaques qui se forment. En novembre 2024 l'Agence Européenne des Médicaments à approuvé son utilisation pour les patients qui sont au stade précoce de la maladie.
- Les Analogues du GLP-1, ce sont des médicaments initialement mis au point pour traiter le diabète. Ils ont montré un potentiel dans la réduction du risque de développer Alzheimer. Une piste très sérieuse, les chercheurs s'attèlent à en améliorer les vertus. Ils considèrent cette découverte comme une nouvelle voie d'approche du traitement de cette maladie.
Ces avancées récentes sont prometteuse. Et ce mal reste complexe mais on a bon espoir que d'ici peu on pourra trouver des solutions pour ralentir la progression et améliorer les conditions de vie des personnes atteintes.
Les avancées antérieures mettent en avance le stress comme déclencheur.
Pour se protéger, il est vivement conseillé de pratiquer une activité physique régulière qui améliorent la circulation du sang dans le cerveau et réduit le risque de stress. Une activité physique d'une demi heure par jour quatre fois par semaines serait une mesure préventive efficace. Ces activités doivent être douces, comme le yoga (le vrai yoga), la marche et la nage. Les autres sports sont pour la plupart, des activités trop agressives et peuvent produire l'effet inverse.
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